Australie, nous voilà !

Posté par le 16 janvier 2013

(Pendant deux jours qui nous ont paru n’être qu’une seule grosse journée, on a parcouru 15000 kilomètres et vécu tout un tas de choses. Je ne vous les raconterai pas toutes mais cet article un peu à part est forcément plus long que les autres…)

Au dessus de l'Australie

Au dessus de l’Australie

Le dernier bout de trajet vers l’aéroport Roissy Charles de Gaulle s’est fait très simplement et très rapidement, grâce à un tram qui reliait notre hôtel à notre terminal. Il suffisait de le savoir ! Au moins, on n’était pas du tout en retard. Une première mauvaise surprise attendait Lucie à l’enregistrement : son sac a été classé « hors format ». Elle a dû aller le déposer sur un chariot, à côté de ce qui ressemblait à une planche de surf. Apparemment, les compagnies aériennes préfèrent les bagages parallélépipédiques… Dans le même temps, Christophe a eu une bonne surprise : dans la file d’attente, il a retrouvé… Christophe, un de ses anciens collègues ! Il nous a accompagnés jusqu’à la porte d’embarquement en nous faisant profiter de son expérience des voyages en avion et de sa connaissance des aéroports de Roissy, Singapour et Sydney. A votre avis, on avait une chance sur combien de le croiser ? J’anticipe votre question muette : non, il n’avait pas le siège à côté des nôtres. D’ailleurs, si je vous avais dit le contraire, vous ne m’auriez pas cru… Si ?

Nous n'étions jamais allé aussi vite, aussi haut...

Nous n’étions jamais allé aussi vite, aussi haut…

Le vol Paris – Singapour a été très, très, très long et très, très, très fatigant. Quelques minutes après le décollage, il n’y avait déjà plus rien à voir à travers le hublot. Paris, en janvier, c’est très nuageux. Christophe était déçu. En plus, on était au niveau de l’aile, alors il fallait se dévisser le cou pour regarder en arrière. A 18h, il était déjà minuit. Si, je vous assure ! On volait à 1000km/h vers le soleil alors le crépuscule est vite arrivé. Les hôtesses et stewards avaient tamisés les lumières pour nous aider à nous adapter mais l’avion était si bruyant qu’aucun de nous trois n’a pu dormir. A minuit et demi, on a atterri à Singapour. Il était six heures et demi et il faisait 27°C. Pendant la descente, on s’est dévissé le cou et on a pu admirer plein de petits bateaux illuminés sur la mer. Puis, à travers les vitres de l’aéroport, on a vu le lever de soleil derrière les palmiers. A la saison des pluies, c’est pas extraordinaire, mais on était contents quand même. L’aéroport de Singapour est immense. On n’avait même pas à changer de terminal et on n’avait que quelques portes à remonter mais on a marché pendant un bon quart d’heure (en ligne droite) pour rejoindre notre deuxième avion.

Le désert australien vu du ciel

Le désert australien vu du ciel

Au départ de Singapour, on avait des sièges plus intéressants : bien à l’arrière de l’aile et dans un avion plus petit, on a beaucoup senti les turbulences mais, surtout, on a pu admirer le paysage. Il y a une chose qu’on n’a pas comprise : tous les autres hublots étaient fermés et presque tous les passagers essayaient de dormir. Pourtant, on était en plein milieu de journée et le paysage était à couper le souffle. Christophe l’a d’ailleurs bien mitraillé ! S’il avait pu, il serait sorti pour nettoyer l’autre côté de son hublot ! Il y avait d’abord la mer, avec ses nuages et ses îles, puis la côte et enfin le désert, impressionnant, d’un rouge indescriptible qui tirait même parfois sur le violet.

La nuit était en train de tomber quand on a commencé à descendre sur Sydney, vers 20h, heure locale, après 8h de vol. Chris et Lucie n’ont réussi à trouver le sommeil qu’une ou deux fois et pour seulement quelques minutes alors ils étaient épuisés quand on a atterri. Moi, j’ai pu retourner dans le noir et le calme relatif du sac de Lucie donc j’étais en pleine forme. On est sorti de l’avion parmi les derniers alors on a fait la queue trèèès longtemps à la douane. Tout le monde avait les traits tirés, les enfants qui ne dormaient pas pleuraient ou passaient sous les barrières, c’était un moment difficile. Moi, je me blottissais au fond du sac. Je me suis me suis bien débrouillé parce que le chien de la douanière ne m’a pas senti. Ouf ! Quand on est sorti de l’aéroport, il était plus de 22h. Si on ne compte pas les « siestes » en avion, Chris et Lucie n’avaient pas dormi depuis plus de 30 heures, après avoir voyagé pas très confortablement en mangeant des saucisses au petit déjeuner, des en-cas au milieu de la nuit, des lasagnes en fin d’après-midi… et en étant déjà fatigués avant de commencer le voyage.

Notre paysage était blanc comme une banquise.

Notre paysage était blanc comme une banquise.

On est allé directement à l’auberge de jeunesse, où on a trouvé porte close. Etre à la rue ce n’était pas la première des surprise, ni la meilleure. L’auberge connaissait pourtant notre heure d’arrivée depuis le jour de la réservation et Lucie s’était re-fait confirmer par e-mail qu’il n’y aurait pas de souci avec ça deux jours avant notre arrivée… Par « chance », il y a plusieurs fêtards dans l’auberge et l’un d’eux s’est chargé de nous faire un check-in provisoire : il nous a remis une clé et, en gage du paiement le lendemain, à mis les passeports de Chris et Lucie dans le bureau d’accueil. Exténués, on est allés se coucher (3e étage sans ascenseur) en songeant aux paysages vus dans l’avion.

10 commentaires à Australie, nous voilà !

  1. Odile, le 16/01/2013 08:55:10 +10:00

    Bonne nuit a vous et profiter bien de ce voyage.

  2. Flore, le 16/01/2013 10:37:13 +10:00

    Ça n’aurait pas été drôle si tout s’était déroulé parfaitement. ^^
    Mais vous voilà bien arrivés c’est le principal.

  3. la Gélinotte, le 16/01/2013 14:12:42 +10:00

    ça c’est fait !!

  4. Michelle, le 16/01/2013 19:38:22 +10:00

    Pas étonnont que tu n’as pas été repéré au fond du sac de Lucie Saladolar. Là-haut ce sont des chiens de prairie, pas des chiens de chasse….. mais bon tu as dû avoir quelques frayeurs en imaginant les truffes renifleuses !!!!

  5. Michelle, le 16/01/2013 19:39:57 +10:00

    Et zut les fautes de frappe !!!! ….. étonnant pas étonnont grrrrrrr

  6. Sophie, le 16/01/2013 21:26:51 +10:00

    contente que vous soyez bien arrivés. C’est quand meme pas notre sac à dos qui a été refusé en bagage à main j’espère !!!

    1. Chris, le 17/01/2013 08:53:23 +10:00

      Non, vos deux sacs sont passés sans problème. C’est le grand sac à dos de randonnée de Lucie qui a posé problème.

  7. Michelle, le 24/01/2013 09:51:35 +10:00

    Coucou, et un immense merci pour le rayon de soleil arrivé hier par la poste. C’est vraiment gentil de penser aux Ardennais cloitrés dans leur igloo. Enfin aujourd’hui ça va, le temps est clair et la neige a l’air de vouloir rester en l’air.
    Je compatis avec Saladolar qui doit frire dans sa peau….. il serait mieux les pattes au frais dans le ruisseau du ravin de l’ours.
    Un méga bisou à vous trois, je pense bien à vous.

    1. JSP1 Montébran, le 24/01/2013 19:51:21 +10:00

      et les photos de moi en uniformes elles sont passé sans problemes ? Si vous êtes pris pour des terroristes dites que vous ne me connaissé pas

  8. Delphine, le 24/01/2013 18:28:17 +10:00

    Un petit coucou des Ardennes !!
    Il fait frisquet en ce moment ,je pense que vous ,vous devez avoir très chaud ,pauvre saladolar avec son cuir sur le dos !!!
    Gros bisous de la part de toute la famille et bisous a vous 3 !!!