Ils en ont oubliée une !
Les deux derniers jours de vendanges ont passé vite. De huit heures à une heure et demi puis de neuf heures à deux heures et demi le lendemain, Chris, Lucie et les autres ont fait travailler les sécateurs et remplis les seaux. Dans quelques temps, leur récolte sera du pinot gris ! Les vignerons semblaient un peu plus tendus que d’habitude et relevaient plus de grappes moisies dans les bacs. «Il ne faudrait pas qu’on perde notre charte qualité le dernier jour !» C’est vrai qu’avec les pluies récentes, près de la moitié des grappes étaient habitées par des champignons. Les dernières vignes ont été réservées au vigneron, pour la photo. Il prenait sa retraite. Cette fois, les vendanges sont réellement finies.
Ici, les employés sont choyés.
Chaque jour, la femme du vigneron préparait de solides collations pour les travailleurs. Ci-contre, la photo que Chris a tout juste eu le temps de prendre avant que les victuailles ne commencent à disparaître. En bordure des vignes, il y avait aussi une petite maison (non meublée) à disposition des vendangeurs. Ils avaient accès à des toilettes, une douche, de l’eau chaude, une cuisine, un poêle à bois… Plusieurs y ont apporté leurs matelas et y ont pris leurs quartiers pour la durée des vendanges. Nous, on est arrivé un peu trop tard alors on n’en a profité qu’une nuit… C’était bien agréable quand même !
Par contre, Chris reste frustré de n’avoir pas eu de bouteille de vin : le dernier jour, alors que lui et Lucie avaient salué les vignerons et qu’ils étaient partis prendre une douche et préparer le 4×4 pour reprendre la route avant la tombée de la nuit, les autres vendangeurs sont revenus (un peu éméchés) avec deux bouteilles chacun… Zut alors ! Lucie a essayé sans succès de le réconforter avec une bonne nouvelle : Chris a trouvé (et eu !) une belle promotion sur le voyage de retour en bateau. On quittera la Tasmanie le 9 mai par le ferry pour retourner sur le continent. A plein tarif, ça aurait coûté entre 350 et 500 $ selon les jours ; là, on a acheté le billet pour moins de 200 $… Appréciable ! Mais ça ne suffit pas à consoler Chris, qui aurait voulu avoir une bouteille de vin à offrir à l’un d’entre vous…
Chris et Lucie ont un peu continué à chercher du travail mais, partout, on leur répondait que tout était déjà récolté. On est allé à la poste de Launceston et ils ont été soulagés que leurs colis soient enfin arrivés : ils ont un nouveau chargeur pour l’appareil-photo (ouf, il était vraiment temps !) et ils ont aussi un petit chauffe-tasse qui devrait les aider à dégeler plus rapidement le matin ! On est allé passer quelques heures à la bibliothèque pour charger les batteries et répondre à vos très nombreux commentaires (qui nous ont fait bien plaisir) puis on a fait le plein de provisions et le plein d’essence avant de reprendre la route. Direction : la côte est de la Tasmanie !
c’est bien gentil Chris, sachant que vous l’auriez pas bu, vous trimbaler avec du vin, vous aurai plutôt embêté qu’autre chose. Mais bon j’espère que vous y avez tout de même goûté un peu.
Ouh là là la bonne table. Vu sous cet angle, je pense que mis à part quelques nouveaux comme vous, ce sont souvent les mêmes saisonniers qui reviennent chaque année.
Très contente de voir que vous avez eu une bonne opportunité sur le billet du bateau, c’est une bonne nouvelle, surtout ne le perdez pas.
Vendanges et cueillettes sont terminées, mais peut être retrouverez vous du travail dans des fermes, ne désespérez pas! En attendant, puisque vous avez un nouveau chargeur pour votre appareil photos, n’hésitez pas à cliquer, et encore cliquer pour le plus grand plaisir de nous tous.
Bisous à vous trois. Et encore merci pour ce bel article
Je ne savais pas que les sangliers aimaient le raisin !
ACTE1
monologue Nicolas est tout seul et doit parler sur un site internet
_Quels dommage,si vous auriez pris les bouteilles de vin vous eussiez surment pu payer le voyage en bateau en les revendant.
Quels peine et quel tristesse de voir tout cet argent jeter par la fenêtre ô rage au désespoire au jeunesse ennemis ….
mais souvenez vous comme on dit va je ne te hai point ( Chimène dans le Cid de corneille)
LES VOYAGES FORMENT LA JEUNESSE
Salutation mon brave !
J’admire votre remarquable élocution de gentilhomme bourgeois. N’en déplaise aux précieuses, il s’agit certes là d’une fort belle manière de faire connaître son point de vue. Néanmoins, concevez-vous que monsieur Poquelin eût pu souffrir une telle quantité d’imprécisions orthographiques dans son œuvre ? Même monsieur Rodrigue se serait trouvé confus d’entendre sa bien-aimée user de litote avec tant de brusquerie.
Je vous saurai gré de ne pas me considérer comme un fourbe mais plutôt comme un misanthrope quelque peu avare de compliments et de bien vouloir croire que, dans l’effort inhérent à l’ouvrage qui nous lie, je resterai votre obligé s’il vous plaisait de mander mon soutien à votre plume.
Tu as bien compris que mon commentaire se rapportait à ce dialogue et non pas à
Salutations,Saladolar
Je suis en admiration devant ton élocution et tes connaissances litéraires.
Et moi aussi, je suis couac devant notre JSP Molière (n’en déplaise à quiconque, c’est très bien joué).
Quand à notre Saladolar que l’on prenait pour un rustre sorti tout droit de sa bauge du ravin de l’Ours, chapeau, c’est un Sieur !!! ….. il faut reconnaitre que depuis qu’il est parti, il nous a montré de quoi il était capable, et sa plume ne manque jamais de nous éblouir.
Que neni Saladolar n’est nul un rustre.
Il a reçu une bonne éducation avant de partir à l’aventure.
Eh oui, Saladolar nous confirme dans chaque article qu’il est très instruit…..il pourrait même nous donner des leçons.