Le rêve recommence ! Je reprends mon rôle de chroniqueur pour vous dire quelques mots sur notre nouvelle étape. Chris et Lucie ont trouvé une page Internet qui présente un endroit atypique pour faire du woofing. Quelques clics plus tard, ils avaient contacté ses habitants et, après un coup de téléphone, on y était attendu ! On a quitté l’état du South Australia pour retourner en New South Wales. On a fait une halte à Broken Hill, où Chris et Lucie ont fait quelques démarches administratives pour renouveler l’enregistrement de notre 4×4 : safety check, pink slip, green slip, REGO… Après deux jours, c’était enfin fini. Nous voilà tranquille pour six mois. Ouf ! Lucie a passé beaucoup de temps à écrire sur la réalité du travail en Australie pour les backpackers, consultant plein (trop ?) d’articles sur le sujet, relisant notre journal pour s’assurer de ne pas se tromper dans ses exemples, essayant de résumer au maximum… Quelle histoire ! Elle a quand même réussi à mettre un point final et on a pu reprendre la route. On est allé dans la région de la petite ville de Menindee, sur un bout de terre entouré par trois énormes lacs, et on s’est engagé sur un chemin de terre qui s’est rapidement transformé en chemin de boue. Le soleil brillait fort mais il avait plu la semaine précédente, après de longs mois de sécheresse… On a peint notre pare-brise, on s’est inquiété de rester embourbé, on a rigolé, on a zig-zagué pour éviter les flaques, on s’est fait secouer par quelques ornières qui ont déjoué l’attention de notre conductrice et, aussi, on s’est émerveillé du paysage paisible. Au bout de quelques kilomètres de piste, un âne qui paissait librement avec un poney est venu nous saluer. Ou, plutôt, tenter de nous subtiliser quelques gourmandises. Lucie, qui a eu l’idée bizarre de baisser sa vitre, s’est retrouvée avec une énorme tête d’âne sur le volant ! Je ne sais plus comment on s’est débrouillé pour la faire sortir…. Quelques centaines de mètres plus loin, on est arrivé à Camel Camp Sanctuary. Deux ou peut-être trois chiens curieux ont couru jusqu’à la voiture. L’un d’eux est venu renifler les pieds de Lucie mais est resté muet comme une carpe. Tandis que j’attendais dans la voiture, Chris et Lucie ont cherché l’entrée, appelé… Pas de réponse. Ils commençaient à revenir quand un perroquet blanc a subitement atterri sur le dos de Chris. Il semblait bien se plaire sur son nouveau perchoir et Chris, qui avait sûrement peur de le faire tomber, se penchait en avant et le laissait lui pinçouiller les oreilles. Si vous aviez vu Chris revenir à la voiture comme je l’ai vu, vous auriez sûrement bien ri ! Voilà dans quelles circonstances notre hôte nous a enfin remarqués. Elle a plusieurs fois demandé à Chris s’il allait bien. Il répétait que oui et il était sincère mais, croyez-moi, il n’était pas du tout convaincant alors elle a chassé Juju de ses épaules. Quand Lucie lui a dit qu’on était arrivé depuis cinq à dix minutes, elle a été très surprise. D’habitude (et on l’a ensuite vérifié plusieurs fois par jour !) les chiens s’époumonent dans un concert d’aboiements au moindre visiteur connu ou inconnu, humain ou animal. Quand les perroquets leurs donnent la réplique, on ne peut plus s’entendre penser. Personne, avant nous, n’était jamais arrivé en silence !
Nos hôtes, Gill et Kye, sont des gens extraordinaires qui ont vécu des choses incroyables. Entre autres, ils sont devenus célèbres pour avoir traversé le désert d’Australie sur deux mille kilomètres avec des dromadaires. Ils nous en ont souvent parlé, pour notre plus grand plaisir. Il faut dire que Chris leur posait des questions tous les jours ! Ils sont tous les deux très sensibles à la cause animale. Ils ont commencé à recueillir des dromadaires il y a quinze ans, alors qu’ils vivaient à Alice Spring. Quand ils ont décidé de quitter la ville, ils ont vendu tous leurs meubles puis leur maison et sont partis à l’aventure dans une roulotte astucieusement conçue et fabriquée de leurs propres mains. Ils avaient alors dix-huit dromadaires, un âne, des poules, des pigeons… Il y avait plus de cinquante animaux ! Ils ont rencontré d’innombrables difficultés qui sont maintenant de formidables anecdotes et ont vécu des expériences uniques qu’ils projettent de raconter bientôt dans un livre. On a hâte ! Je leur laisse le soin de mettre leurs propres mots sur leur périple exceptionnel et je vais directement à la fin : ils se sont arrêtés dans un ancien camp de scouts, pensant y rester dix mois. Quand ils ont empaqueté leurs affaires et qu’ils se sont apprêtés à repartir, tout est allé de travers. Ils ont donc tout re-déballé. C’est encore là qu’ils vivent aujourd’hui et c’est là qu’on est allé passer deux semaines.
Six ans après leur arrivée, Gill et Kye ont embelli l’ancien camp de scouts. Ils ont créé un superbe jardin avec, entre autres, des jeunes pousses d’arbres trouvées à la déchetterie, encore dans leurs petits pots en plastique. Ils ont débarrassé l’endroit des déchets qui l’encombraient et en ont fait un lieu accueillant et plein de vie. Ils ont continué à recueillir des animaux en détresse et à les choyer. Dromadaires, poney, chiens, perroquets, chèvres, kangourous, émeus, pies… Tous sont libres de partir et, pourtant, il restent. Gill et Kye ont plein de projets en tête pour leur sanctuaire. Si leurs rêves se concrétisent, ils transformeront leur hangar chaleureux en maison plus confortable, ils auront une clinique vétérinaire pour mieux soigner leurs petits protégés, ils accueilleront des gens en quête d’une retraite paisible, ils créeront des emplois dans la culture de légumes et ils proposeront des balades avec les dromadaires. Pour l’instant, c’est encore un peu rustique. On a été hébergé dans une caravane équipée d’un poêle à bois placée au bord du lac. A environ deux cent mètres, on avait des « bush toilet » à disposition. Comprenez : un trou d’environ cinquante centimètres de profondeur dans le sol, une planche percée en guise de siège et trois tôles verticales pour l’intimité. Chris, en procédant à l’inauguration, a eu le privilège de voir passer des pélicans sur le lac juste devant lui sous un ciel étoilé ! Pour pouvoir se laver à l’eau chaude, il fallait prendre la hache et couper du bois. Chris maîtrisait toute l’opération (presque) à la perfection : coupe du bois, remplissage de la baignoire avec des seaux d’eau du lac, allumage du feu sous la baignoire avec régulation de température par un feu annexe et, surtout, délectation interminable dans l’eau chaude en faisant fi du vent et des 10°C extérieurs ! On pouvait aussi utiliser la salle de bain de Gill et Kye, équipée d’une baignoire et d’une douche. Le principe est le même : pour avoir de l’eau chaude au robinet, il faut pomper l’eau du lac et allumer un feu sous la cuve quelques heures avant de se laver. Ca demande un peu d’organisation mais ça fonctionne !
Quelques heures par jour, Chris et Lucie consacraient leur temps et leur énergie à divers travaux. Ils ont commencé par nettoyer la stalle de Bella pendant qu’elle allait fourrer sa tête dans d’autres voitures en compagnie d’Oochi, son ami poney. Chris pelletait, Lucie amenait les seaux au jardin et Gill répandait le crottin-engrais dans les massifs. Ils sont ensuite partis en quête de bois mort. Ils en ont trouvé mais Chris s’est fait plusieurs ampoules en le coupant à la hache en compagnie de Chicken Legs la pie tandis que Lucie emportait les branches au camp avec l’escorte d’Izy, un chien blessé et très affectueux qui aurait devait rester tranquille pour guérir mais qui ne voulait pas tenir en place. Quelle que soient les tâches qu’ils effectuaient, ils avaient toujours la compagnie de quelques petits curieux.
Dreamy l’émeu et Miss Pumpkin la truie approchaient leurs tête de la hache en action, Weebie et Toby les chevreaux se mettaient dans les jambes Chris et Lucie quand ils déblayaient un bout de terrain, Bella mangeait la luzerne que Lucie entassait dans un hangar, Chooka le dromadaire qui croit être une chèvre venait réclamer des caresses pendant que Gill et Lucie essayaient de démarrer un camion en panne, Miss Pumpkin s’allongeait devant Chris alors qu’il était épuisé à force de nettoyer la stalle du poney, Weebie et Toby allaient sous les pelles de Chris et Lucie qui déterraient des poteaux et Chicken, au moins aussi attachante que casse-pieds, était absolument partout, surtout dans la pile de bois instable sur laquelle Chris et Lucie jetaient de nouvelles branches ! Ca peut sembler fou mais je pense que j’en ai oubliés…
Au moment de notre arrivée, Gill et Kye étaient plus ou moins coincés chez eux depuis six semaines parce que leur voiture était au garage, retenue par une panne mystérieuse. Depuis tout ce temps, ils vivaient sur leurs réserves. On a été très surpris qu’ils s’excusent pour le manque de diversité de leurs aliments… Leurs repas étaient pourtant très riches en variété ! Le talent culinaire, c’est une des autres particularités de Gill et Kye. Très critiques vis-à-vis des conditions de vie des animaux d’élevage et plus encore par rapport au fonctionnement des abattoirs, ils pratiquent au quotidien une cuisine végétalienne. Chris, en fin gourmet, était inquiet avant d’arriver. En fait, il s’est régalé pendant deux semaines de plats plus étonnants les uns que les autres. « Et la viande ne me manque pas du tout ! » Lucie, par contre, grimaçait devant l’abondance d’oignons et d’épices en tout genres. A chacun ses goûts ! Ce qui mettait tout le monde d’accord, c’était les « dampers », une recette traditionnelle australienne un peu revisitée par Gill. Il en faisait souvent pendant leur voyage et a pris l’habitude d’y ajouter toutes sortes de fruits. On a reconnu des noisettes, des amandes, des noix de cajou, des raisins secs, de la noix de coco, des pistaches… Tout ça dans le même gâteau, c’est un véritable régal ! Gill les fait cuire dans une petite marmite en fonte mais, en voyage, c’est très pratique de les mettre directement dans les braises ou dans la cendre. Chris et Lucie ont proposé d’emmener Gill ou Kye en ville pour leur permettre de reconstituer leurs réserves. Ils étaient très contents ! Ils ont pu relâcher un apôtre guéri depuis plusieurs semaines. Les onze autres oiseaux de son groupe l’attendaient avec impatience, c’était beau à voir. Ils ont acheté un peu de nourriture pour eux-mêmes et deux énormes sacs de luzerne pour les kangourous et chevreaux orphelins. Ils ont aussi pu poster une bonne dizaine de colis qui auraient dû être déjà partis. Lucie s’est amusée à manoeuvrer le 4×4 sur un chemin défoncé avec une remorque pleine de bois sec. C’était un peu laborieux mais elle s’en est plutôt bien tirée. Nettement mieux, en tout cas, que Chris, qui n’a même pas voulu essayer. Lui, ce qui l’amusait plus, c’était de manier la hache à l’arrivée ! Notre 4×4 a aussi prouvé sa solidité en remorquant un camion en panne dans le sable et qui empêchait de terminer le nouvel enclos des petits kangourous. Un peu avant qu’on parte, Gill a demandé s’il pouvait nous remettre à contribution pour aller chercher des bottes de luzerne. « Avec plaisir ! » Lucie a fait deux allers-retours avec lui jusqu’à une ferme voisine et en a rapporté deux bottes de plus de sept cent kilos chacune. Pas de machine à l’arrivée, il a fallu les casser à la main pour les décharger ! C’était un peu poussiéreux mais ça sentait drôlement bon. L’ânesse et le poney ne s’y sont pas trompés !
Chris et Lucie se sont vus confier d’autres tâches qu’ils ont encore moins considérées comme du travail. Ils ont adoré nourrir les chevreaux et les kangourous ! Les chevreaux, on ne risque pas de les oublier : quand ils ont faims, ils crient presque aussi fort que les cochons ! A l’arrivée des biberons, ils gigotent à m’en donner le tournis et tapent tellement sur les tétines qu’ils envoient du lait partout. Chris et Lucie ont souvent été aspergés ! A la fin du repas, ils éternuent pour faire sortir le lait qu’ils se sont mis dans les narines… Et ils en redemandent ! Ils ne sont pas très différents des chevreaux français… Les kangourous, eux, sont beaucoup plus calmes. Ils s’approchent tranquillement et boivent lentement, les yeux fermés et sans bouger ne serait-ce qu’un poil. Il y en a même un qui aime qu’on lui tende une main pour poser ses pattes. Ils prennent tout leur temps pour finir leurs petits biberons et, quand ils ont fini, ils retournent dormir ou jouer aussi tranquillement qu’ils sont arrivés. Le jour de notre départ, Kye nous a donné un peu de lait en poudre pour kangourous, un biberon et une poche de substitution en tissu. On lui a montré une brochure prise à Coober Pedi qui explique les soins à apporter à un kangourou orphelin et elle nous a dit que c’était la bonne façon de faire. On espère ne pas en avoir besoin mais on est maintenant équipés pour si on trouve un petit rescapé sur le bord de la route. Avant de quitter l’Australie, Chris et Lucie transmettront notre matériel et nos connaissances à d’autres voyageurs.
A Camel Camp Sanctuary, les promenades dans le bush sont très animées. Quand tout le monde y participe, il y a sept chiens, deux cochons, un sanglier, quatre chèvres et un perroquet. Plus nous ! Parfois, pendant quelques minutes ici ou là, on a la compagnie d’une pie, de quelques dromadaires, d’un poney, d’une ânesse ou d’un émeu. On peut aussi apercevoir l’un des deux kangourous soignés par Gill et Kye, devenus autonomes, rendus à la vie sauvage mais qui n’ont pas encore envie de s’éloigner. Un jour, sans doute, ils iront explorer le bush un peu plus loin et on ne les reverra plus. C’est aussi ce que font les oiseaux. Mais, pour l’instant, Chicken Legs et Pinkie les pies et Noodle le pigeon à crête continuent à réclamer à manger en se posant sur nos épaules quand on est à table. Malheur à qui abandonne son assiette pour aller chercher plus d’épices !
Chris s’est attaché à Juju en seulement quelques minutes le jour-même de notre arrivée. Un peu après, il s’est aussi mis à jouer avec Grizzie. L’ennui, c’est que les perroquets blancs sont très possessifs. Dès qu’elles ont eu décidé que Chris était leur oiseau, elles se sont mises à attaquer Lucie ! Elles lui becquetaient les jambes pendant les repas, elles lui «sautaient dessus» quand elle passait un peu trop à portée d’aile… Gill et Kye n’étaient pas contents qu’elles soient aussi méchantes alors, après quelques jours, ils les ont mises en cage. Lucie a pu se détendre. Leur apprentissage n’est pas terminé mais je suis sûr qu’elles finiront par devenir aussi calmes que Hank, qui nous accompagnait en balade. Chris s’est mis à jouer avec un perroquet rose qui s’était échappé de sa cage, qui avait été confié à Gill et Kye et dont on ne connaissait pas le nom. Il était un peu farouche mais, peu à peu, Chris a réussi à obtenir sa confiance. Il lui a même fait découvrir la joie des grattouilles derrière la tête. Après ça, il lui en réclamait tout le temps ! Son propriétaire s’est manifesté après plusieurs semaines de silence et a accepté de vendre son perroquet. C’est une femelle de quatre ans. Elle fait maintenant officiellement partie des animaux de Camel Camp Sanctuary. Grâce à la présence de beaucoup d’autres perroquets autour d’elle et sûrement aussi à force de jouer avec Chris, elle avait l’air de plus en plus heureuse. Dans quelques temps, elle volera sans doute gaiment dans les arbres du jardin. En l’honneur de Chris, Kye l’a appelée Crystal ! Trois jours avant notre départ, Chris a mis Lucie au défi de sympathiser avec l’un des perroquets blancs. Il lui a désigné Fred, qui a vécu pendant soixante dix ans dans une cage avant d’arriver à Camel Camp Sanctuary. Là, sa cage était toujours ouverte mais il (ou elle) n’a jamais voulu en sortir. Malheureusement, un oiseau sauvage y est un jour entré et l’a attaqué(e). Depuis, il/elle est encore plus peureux(se) et reste toujours immobile sur un perchoir du fond de sa cage. Pour le/la rassurer, sa porte est maintenant fermée. Lucie s’est lancée. Au bout d’une demi-heure, Fred commençait à la regarder et à réagir un peu. Le lendemain matin, il/elle a joué trois quart d’heure avec Lucie qui l’imitait, tout en restant sur son perchoir de l’arrière de la cage. L’après-midi, il/elle venait au contact de Lucie et lui « mordillait » les doigts tout en dansant et en criant « FRREED ! » avec joie ! Lucie avait passé moins de deux heures avec Fred quand Chris a déclaré que le défi était relevé. Depuis, il/elle est beaucoup plus actif dans sa cage et a l’air aussi plus curieux(se). J’espère qu’il/elle retrouvera bientôt sa confiance et sa joie de vivre. Kye, elle, était très contente que Lucie ait trouvé « le truc » et surtout très heureuse de voir ce perroquet revivre. Elle a déjà des projets pour l’aider encore plus, comme le/la rapprocher de Georgie, un autre perroquet dont la cage est ouverte mais qui ne veut pas en sortir…
La veille de notre départ, Gill et Kye nous ont offert une balade avec des dromadaires. On s’est installé dans la roulotte qu’ils ont utilisée pendant leur voyage et on s’est laissé promener au rythme des pas lents de quatre dromadaires. Ou plutôt de trois, parce qu’il y avait un paresseux qui a fait semblant de travailler pendant toute la balade ! Il s’imagine peut-être qu’il nous a dupés… De nos sièges, on avait un meilleur point de vue que depuis la voiture et on en a bien profité. Au début, un émeu s’amusait à zigzaguer devant les dromadaires. Ensuite, on a vu plein de petites têtes de kangourous qui dépassait des buissons. On en voit aussi en voiture, mais largement pas autant ! Quant à la balade elle-même, j’ai du mal à la décrire… Le mieux, c’est de la vivre !
Gill et Kye sont des gens formidables qui nous ont accueillis chaleureusement et nous ont appris des tas de choses. Leur sanctuaire est un lieu magique dans lequel on a pu se ressourcer pendant deux semaines. On aurait adoré y rester encore un peu mais l’Australie est immense et d’autres aventures nous attendent. Comme Gill et Kye, on veut voyager dans le désert. On se souviendra très longtemps de notre séjour à Camp Camel Sanctuary.
Encore une bien belle histoire, pour commencer, quoi que vous lui avez donné à Saladolar, il a rudement grandi(photo 7et 13).
Et puis la baignoire à coté d’un feu, j’ai connu aussi,bon ce n’était pas à la belle étoile et c’était un poêle et ce n’était pas pour chauffer l’eau mais c’est vrai que c’était agréable.
En regardant vos photos il y a quelques jours, je me disais que l’attache remorque de votre voiture, ne servait à rien et bien voilà, elle aura été utile.
Merci pour la photo de votre promenade avec les cochons, dommage que vous tournez le dos.
Sinon réservez moi une balade en roulotte tirée par des dromadaires, J’arriiiiveee!!.
J’arrive pas à commenter, j’ai juste très envie d’aller à Camel Camp Sanctuary…
ooohhhh la, du calme, du calme.
Cet endroit a l’air tellement ydillique qu’on a envie de le découvrir. Que de beaux souvenirs vous allez ramener ! Bisous Saladolar !
ben, si je comprends bien, on va tous s’y retrouver
Et heureusement qu’on a fait pas mal de vidéos car après quelques semaines, elles nous rappellent que tout ce ceci était bien réel… Notre malchance de devoir faire demi tour pour notre 4×4 était en fait une chance inespérée de découvrir cet endroit si spécial :-).
Coucou les cousins , ce reportage est superbe ,moi qui aiment les animaux ,c’est vraiment le paradis de les voir évoluer en toute liberté !!
Je ne savais pas que les perroquets étaient si possessifs !!
merci enocre pour ce reportage ,c’est vraiment bluff
oupsss il y a eu un bugg !!
Je disais merci encore pour ce reportage ,c’est vraiment bluffant !!
On va faire nos valises Flore et on part toutes les 2 !!
Je vous embrasse tous les 3 bizzz
Tiens si j’ai un commentaire finalement, ou plutôt une question : où sont les lapins dans tout ça? Je croyais que l’Australie en était infestée mais vous n’en parlez jamais. Est-ce que vous en avez déjà vu?
un lapin !!! chef !
Les lapins infestent bel et bien l’Australie mais on n’en voit pas souvent. Ça dépend des années. Ils pullulent quand il y a beaucoup à manger mais il n’y a pas abondance cette année alors je suppose qu’ils souffrent un peu de la disette en ce moment. Gill nous a dit que, des fois, ils sont si nombreux que ça fait des champs de lapins où qu’on regarde. Nous, on n’en voit qu’un par-ci, par-là, très rarement. Par contre, on voit des crottes et des trous partout !
Pas simple de vous répondre ces derniers temps… Internet a du mal à nous atteindre dans le désert !
Merci pour tous ces commentaires enthousiastes !
J’en connais un qui se comporte comme vos chevreaux, et a priori se n’est pas un animal, et pourtant… debout, la tete en l’air pour boire son bib, prendre le temps de le boire, en mettre partout, retourner jouer…
C’est bon, si Louis prend encore des bibs d’ici votre retour, je peux vous le confier sans inquiétude, vous avez su vous y prendre avec les chevreaux !!!
non, Chris n’avait pas peur de faire tomber le perroquet blanc sur sa tete à votre arrivée, il avait juste peur qu’il lui fasse caca dessus, je l’imagine bien, je l’ai déja vu en des circonstance similaires avec mon « chevreau » !!!
je sais ce que vous allez faire en revenant en france, vous allez être dresseurs de perroquets dans un cirque, voire soigneurs de tous les animaux !
en tout cas, de vous lire, ce woofing vous a bien plu, et c’est très bien comme ca, continuez à avoir des expériences positives !!!
bonne continuation
Ça, des cacas, il en a eus ! Des perroquets, de la pie… Il s’est fait repeindre avant d’avoir compris. Plusieurs fois !
Je ne pense pas que je pensais aux crottes du perroquets quand il s’est posé sur moi le premier jour… Je pensais plutôt à mes oreilles qui n’étaient pas loin de son bec. Il mordillait mes habits et de temps en temps mon oreille sans mordre fort mais à des fois, il y avait quelques loupés… donc ce n’était pas très rassurant.