Interview : 3 mois de voyage

Posté par le 29 avril 2013
Saladolar à la bibliothèque

Chris, Lucie, vous voyagez en Australie depuis maintenant trois mois ; il y a quelques questions que nos lecteurs et moi-même aimerions vous poser… Parmi les nombreuses propositions de questions que j’ai reçues, certaines étaient tout à fait originales et d’autres sont apparues plusieurs fois alors je me suis permis d’en réunir et reformuler quelques-unes pour n’en faire plus qu’une seule. Grâce à la participation de Flore, sylvain, FilOse, Zina, Michelle et La Gelinotte, j’ai pu préparer une grosse interview ! Je voudrais recueillir vos impressions, connaître les détails pratiques de votre quotidien, faire le bilan des trois mois écoulés, sonder votre moral, faire le point sur vos objectifs et, surtout, savoir si vous avez envie de continuer l’aventure !

Huntsman spider

Avant de partir, vous aviez sans doute des idées préconçues sur l’Australie et les Australiens… Étaient-elles justes ?

LUCIE : Je pensais que l’Australie était un pays très chaud. C’est vrai mais je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait des régions aussi froides et pluvieuses que ce qu’on connaît en ce moment en Tasmanie… On a frôlé le gel ! J’avais lu qu’il était facile de trouver du travail dans l’agriculture… Je suis plutôt déçue pour l’instant. C’est vrai qu’il y a beaucoup de travail mais il n’y en a pas pour tous les voyageurs, on est bien trop nombreux. Quant aux Australiens, je les imaginais détendus… Ils le sont ! Ils aiment les uniformes pour tous les corps de métiers mais, quand ils ne travaillent pas, ils sont tous en tongs !

CHRIS : Avant de partir, pour moi, l’Australie, c’était la chaleur, les kangourous, plein de bestioles dangereuses, des grosses araignées, des routes à ne plus finir dans le désert… Après trois mois, je vois l’Australie un peu différemment. Pour la chaleur, effectivement, il peut faire très chaud. On l’a subie à notre arrivée mais je ne pensais pas que les températures baisseraient autant ! Et apparemment, ce n’est pas que la Tasmanie. Quand on va retourner à Melbourne, il ne va pas faire très chaud non plus. Pour les kangourous, il y en a bien partout, il suffit de s’éloigner un peu des grandes villes. On n’a pas encore vu les longues routes dans le désert et pour les bêtes dangereuses, ce n’est pas si dangereux que ça ici. Il y a beaucoup plus de chances d’avoir un accident sur les routes en France que d’avoir un problème avec les bêtes dangereuses ici. Pour les grosses araignées, malheureusement, c’est vrai… Elles ne sont pas forcément très dangereuses mais elles font la taille !

Un camion double

Comment sont les Australiens au volant ? Est-ce qu’ils sont agressifs ? Râleurs ? Ou très zen ? Est-ce que ça roule vite là bas ? Pas trop dur de rouler à gauche avec un volant à droite ? (n’en prenez pas trop l’habitude, les routes ardennaises vont devenir dangereuse quand vous reviendrez…)
Vous ne les avez pas beaucoup fréquentées, mais est-ce que les grandes villes vous ont semblé aussi embouteillées que les nôtres ?

CHRIS : Sydney et Melbourne étaient assez embouteillées mais Canberra pas du tout et Hobart pas trop. Ça fait bizarre le volant à droite et surtout les clignotants qui ne sont pas du bon côté… Au début, c’était souvent les essuie-glace qui se mettaient en route au lieu du clignotant ! Mais bon, Lucie aura sûrement plus de choses à dire vu qu’elle préfère conduire.

LUCIE : Les Australiens m’ont l’air très zens au volant mais ils accélèrent comme des fous ! Quand un feu rouge passe au vert, je suis plutôt du genre «démarrage poids lourd», réagissant vite mais atteignant tranquillement la vitesse que je vise. Les Australiens, eux, écrasent leur accélérateur, même s’il y a un feu rouge 50 m plus loin ! Souvent, la vitesse limite est de 60 km/h en ville et de 110  sur les axes principaux. Quand je roule à 90 km/h sur une route de la taille d’une nationale française, je me fais doubler très largement par les camions, même s’il pleut et qu’il y a des virages ! Pour ce qui est des villes, non, elles ne sont pas aussi embouteillées que Paris, Lille ou même Charleville. Il y a beaucoup de circulation aux heures de pointe mais on ne reste pas coincé sur place sans savoir ce qui crée le bouchon. C’est dense et encombré mais ça roule et tant pis pour le touriste qui ne savait pas à l’avance dans quelle file il aurait dû se mettre ! Rouler à gauche avec le volant à droite, on s’y fait vite. L’inverse sera sûrement aussi facile. Enfin, je suppose…

Fourmi et guêpe

Les Australiens et l’environnement c’est comment ? Est-ce que comme chez nous on parle beaucoup développement durable, global warming, agriculture bio… ?
Est-ce que leur but est de préserver la nature ou est-ce que le business passe avant (industrie du tourisme, construction de routes, d’usines, mines, agriculture intensive…) ?

LUCIE : Les priorités sont très différentes. Ils sont (seulement) 20 millions à vivre sur un territoire plus grand que l’Europe et dont les espèces végétales et animales ne se trouvent généralement dans aucun autre pays. J’imagine que si la France et l’Australie échangeaient les acteurs de leurs politiques écologiques, les Australiens concentreraient leurs efforts sur la sauvegarde des abeilles et la réintroduction des ours et des loups en France tandis que les Français imposeraient des restrictions et des taxes sur les véhicules polluants en Australie. Je trouve que la France gère son environnement en fonction de l’industrie et que l’Australie gère sa biodiversité en fonction du tourisme. J’attends le jour où les savoir-faire seront mis en commun…

CHRIS : Ce qui m’a choqué plusieurs fois, c’est les pelouses bien vertes dans villes là où tout est jaune aux alentours. Les Australiens aiment bien arroser la pelouse… On a même vu, à Albury, dans un camping, une femme qui a passé plusieurs heures à arroser pour faire repousser l’herbe autour de son emplacement… et l’arrosage se fait aussi en pleine journée…

L'opéra de Sydney

La faune, la flore, c’est bien aussi, mais, dans votre blog, vous ne parlez jamais d’architecture, d’organisation du territoire, du climat… Est-ce que la vie est très différente de chez nous, avec nos petits villages où l’on doit faire des kilomètres pour faire ses courses ?

CHRIS : Pour moi, tous les bâtiments se ressemblent plus ou moins… Il y en a des plus beaux et plus massifs que d’autres mais ce n’est pas vraiment ce qui attire mon attention… ici, il y a toujours une bestiole pour détourner mon regard de l’architecture. Ce que je retiens particulièrement des habitations, ici, c’est que c’est très courant de récupérer l’eau de pluie. On trouve des citernes un peu partout dès qu’on sort des villes. Dès qu’on va dans des coins reculés, les citernes d’eau de pluie sont même la principale source d’eau ce qui est très différent de la France où on a l’eau courante partout. L’eau devient une ressource rare qu’il faut vraiment économiser.

LUCIE : C’est vrai qu’on s’intéresse moins à la civilisation qu’à la nature et qu’on manque un peu de recul pour se faire des opinions à l’échelle d’un continent dont on n’a encore visité qu’une toute petite partie… En comparaison aux villages ardennais, je pense à notre première expérience de woofing dans le New South Wales : Lost Patrol Camel Farm se trouve à une quinzaine de kilomètres de l’épicerie la plus proche et à environ cent kilomètres du premier hypermarché. Ça, c’est faire des kilomètres pour faire ses courses ! Quand on nous a donné des provisions à notre arrivée, on s’est dit qu’on n’arriverait jamais à manger tout le pain avant qu’il sèche ni toute la viande avant qu’elle se périme… On n’avait pas compris qu’il y avait de gros congélateurs pour stocker la nourriture.

Notre parcours durant nos premiers mois en Australie

Combien de kilomètres avez-vous parcourus depuis le début de votre voyages ? Combien d’étapes avez-vous faites ?

LUCIE : A ce jour, on a parcouru 5908 kilomètres. Ça correspond à deux fois la distance Paris-Moscou. Pourtant, on n’a exploré qu’une petite partie du sud-est de l’Australie !

CHRIS : Difficiles de compter le nombre d’étapes, on a pas mal tourné en rond à des fois quand on cherchait du boulot. C’est vrai que la carte de notre itinéraire est un peu chargée car j’y recense tous les endroits où on a dormi et, à des fois, on a dormi à plusieurs endroits dans une même ville. En disant qu’une étape est un endroit intéressant qu’on a visité ou qu’on est resté plusieurs jours, ça nous fait 18 étapes : Sydney, Blue Mountains, Kangaroo Valley, Canberra, Lost Patrol Camel Farm, Albury, Cobram, Savernake Station, Melbourne, Devonport, Burnie, Stanley, Murrawa, Tamar Valley (Launceston, …), Bay of Fires, Parc National du Freycinet, Maria Island, Hobart.

Logo de E-SAT

Vous bougez tout le temps, vous vivez dans une voiture et pourtant vous arrivez à tenir votre blog. Comment faites-vous pour Internet ?

CHRIS : On utilise principalement une carte de téléphone prépayée. Après avoir testé plusieurs opérateurs (virtuels), on a trouvé une offre à 29$ avec 5 Go de data et des communications incluses pour 45 jours. C’est largement suffisant pour le blog et pour téléphoner pour les boulots. Le souci, c’est que la réception n’est pas toujours bonne donc c’est un peu la galère à des fois… Et sinon, dans les villes, on squatte les bibliothèques pour avoir de l’électricité et du wifi.

LUCIE : Pour l’instant, on ne s’est pas encore éloigné des zones urbaines mais, quand on n’aura plus de réseau, on pourra encore compter sur le téléphone satellite de notre partenaire E-SAT pour continuer de publier quelques brèves. Ce sera aussi un gage de sécurité dans les endroits peu fréquentés.

Notre roulotte

Comment faites-vous pour vivre à trois dans les 3 m2 de votre 4×4 ?

LUCIE : Moi, je ne vois pas du tout les choses comme ça : on ne vit pas dans 3 m2 mais sur plus de 7,6 millions de km2 ! Et on dort dans une « chambre » de 1,2m x 2,8m soit 3,36m2 physiques mais avec l’infini de l’imaginaire pour nager dans les rêves ! On ne vit pas, c’est tout autre chose !

CHRIS : On fait comme on peut… On est un peu à l’étroit et chaque soir, il faut déménager les sacs qui sont sur le lit pour les mettre sur les sièges avant. C’est un peu compliqué mais on s’y est à peu près habitué. Depuis qu’on a enlevé les sièges arrière, on a trouvé une bonne organisation du coffre (vêtements dans le coffre, le manger à la porte passager gauche…). Ça n’empêche qu’on a souvent pas mal de bazar devant. Le plus embêtant, c’est quand il ne fait pas beau et qu’il faut manger à l’intérieur. Pour ce coup-là, un van aurait été plus pratique. Et pis, faut croire qu’on a encore trop de place car on se trimbale depuis le début un grille-pain et quatre énormes verres qui ne servent à rien mais dont Lucie ne veut pas se séparer (si vous voulez m’aider à la convaincre, n’hésitez pas surtout que maintenant, plus on aura de place, plus on pourra faire un stock de bois pour faire du feu)…

Thermomètre

La France va vers les beaux jours ; pour l’Australie, c’est le contraire. Que comptez-vous faire quand les températures seront vraiment négatives ? Trouver un gîte ou continuer à vous débrouiller dans votre «maison» sur roues ? Avez-vous pris assez de vêtements chauds ?

CHRIS : En fait, on rencontre déjà les basses températures… on fait comme on peut. On ne s’y attendait pas du tout et on n’a pas pris beaucoup de vêtements chauds. Si c’est vraiment insupportable, on filera au nord plus vite que prévu. Il fait toujours chaud là-haut. On a aussi la solution de faire du woofing et donc d’être hébergé dans une ferme ou autre où on serait au chaud (on voulait en faire en Tasmanie mais finalement, on préfère faire le tour des parcs nationaux et nous arranger du froid comme on peut : on a un diable de Tasmanie à trouver !).

LUCIE : Il y a quelques jours, on a eu de la grêle et il semblerait qu’on puisse rencontrer de la neige au-delà de 900 mètres… On a au moins les manteaux qu’on portait quand on a quitté les Ardennes en janvier et j’avais insisté pour qu’on emporte une veste polaire chacun, en prévision des nuits du désert. Une deuxième n’aurait pas été de trop mais, pour l’instant, on s’en sort avec celle qu’on a. Il nous reste encore deux semaines à tenir dans le froid de la Tasmanie avant de retrouver la très relative chaleur de l’hiver du Victoria. En attendant, mon appétit a au moins doublé pour compenser les pertes d’énergie !

Logo de Chapka Assurances

Que se passerait-il si vous tombiez malade ?

LUCIE : On ferait juste en sorte de guérir, comme en France ! Ici, on est moins en contact avec les gens que quand on travaillait dans des bureaux donc on ne redoute pas trop les maladies contagieuses. Et puis, on prend bien soin de nous donc ça devrait faire le reste !

CHRIS : On a pris une assurance santé pour tout le voyage chez Chapka Assurances donc en cas de souci, on se fait soigner et on est remboursé. Mais bon, après le chaud du début et le froid de maintenant, on tient le coup donc il ne peut rien nous arriver d’autre :-).

Séchage du linge

Est-ce que le quotidien n’est pas trop difficile à gérer ? Est-ce que, parfois, vous avez envie de baisser les bras, est-ce que vous avez des coups de blues ? Ou est-ce que, au contraire, toutes les embûches vous donnent l’envie d’aller plus loin, encore plus loin en découvertes, rencontres…. que vous sentez au fond de vous qu’il était nécessaire et vital de faire cette expérience, et qu’elle vous apporte plus que vous n’espériez ?

CHRIS : Le quotidien n’est pas toujours facile. Vu qu’on bouge beaucoup, à peine on a pris nos repères quelque part qu’on va ailleurs et il faut tout recommencer. Quand il faisait chaud, on pouvait manger dehors, faire sécher les vêtements facilement, utiliser la douche solaire mais avec le froid, ça devient très compliqué. L’un des plus gros soucis, c’est de trouver des douches. Même une douche froide fait l’affaire… Le moindre petit truc prend beaucoup de temps : pour manger, il faut sortir les bacs de vaisselles, farfouiller pour trouver la nourriture, trouver un robinet pour faire la vaisselle… Pour se laver, il faut parfois préparer de l’eau chaude avant avec la douche solaire ou avec la bouilloire… Pour la lessive, il faut déjà trouver un lavomatique… Pour utiliser nos ordinateurs, il faut trouver de l’électricité… C’est pas mal de galères et j’en ai un peu raz le bol de temps en temps mais l’Australie nous réserve toujours de bonnes surprises qui me donnent envie de continuer bien que le confort me manque de plus en plus (vous êtes au courant de la chance que vous avez en France d’avoir une douche chaude qui vous attend, une cuisine équipée, de l’électricité, un accès à internet qui dépote, une machine à laver rien que pour vous, une table pour manger, plein de vêtements à ne plus savoir lequel mettre, du chauffage, de la place ?).

LUCIE : Les embûches, on aimerait bien s’en passer ! Faire les courses en sachant qu’on n’a ni placard ni réfrigérateur, faire la cuisine et la vaisselle dans le vent, se laver à l’eau glacée avec des bouteilles quand on n’a pas trouvé de «vraie» douche, collectionner toutes nos pièces de 1$ en espérant en avoir assez pour finir de sécher notre linge dans les laveries automatiques… C’est parfois très loin d’une partie de plaisir mais les difficultés font partie du voyage. C’est le tout qui rend cette expérience si enrichissante.

Saladolar et ses cousins

On dit que les Ardennais sont attachés à leur terre d’origine et sont très près de la famille. Est-ce que votre département vous manque ? Et votre famille ? (Tiens, moi aussi je vais répondre à celle-là !)

LUCIE : J’ai déjà voyagé et je l’ai toujours très bien vécu. Jusqu’ici, je suis toujours rentrée dans les Ardennes après quelques mois. Ce voyage est plus long mais il se passe bien aussi. Il faut dire qu’on a emmené une partie des Ardennes dans nos bagages !

CHRIS : Il y a pas mal de choses qui me manquent ici. On loupe plein d’événements qui se passent en France, loin de nous (le déménagement de ma sœur, les premiers pas de mon neveu…). Heureusement qu’il y a Internet, ça permet de rester facilement en contact sans se ruiner en téléphone. On envoie des cartes postales mais le problème c’est que les informations qui sont dessus sont toujours obsolètes quand elles arrivent après plusieurs jours de transports… Il y a aussi les bons repas français et surtout ardennais qui me manquent, surtout par le froid actuel. Qu’est-ce que j’aimerais bien pouvoir manger une bonne salade aux lard, raclette, welsh, cacasse à cul nu, tartiflette/maroilliflette, soupe à l’oignon avec plein de fromages, du vrai pain, des bons croissants…

SALADOLAR : Je pense souvent à mes petits cousins Tartassuq et Caquassakunu restés dans les forêts ardennaises ; je me demande ce qu’ils font… Mais je me suis fait plus de copains en trois mois de voyage qu’en toute une vie chez moi alors j’aimerais explorer l’Australie quelque temps encore pour avoir plein de souvenirs à rapporter et plein d’aventures à raconter quand je rentrerai au pays.

Wallaby

Où en êtes-vous par rapport à vos objectifs de départ ?
Maîtrisez-vous l’anglais ?
Vous avez vécu des expériences nouvelles mais qu’est-ce qui manque encore à votre album souvenir ?
Avez-vous acquis de nouvelles compétences en rédaction et en photos ?
(etc)

CHRIS :
Je vais faire un point sur les différents objectifs que je m’étais fixés avant de partir
1. m’immerger dans un pays anglophone pour améliorer ma compréhension de l’anglais parlé
J’ai encore beaucoup de progrès à faire. On bouge souvent et du coup, on n’a pas énormément l’occasion de parler anglais et, quand on trouve du boulot, il y a toujours des Français qui y bossent aussi (c’est envahi de français ici !). J’ai encore beaucoup de mal à comprendre les Australiens mais je vais beaucoup plus facilement baragouiner quelques phrases en anglais pour poser des questions. Au début, à Sydney, j’osais difficilement donc je pense que j’ai dû m’améliorer un peu bien que je ne m’en rends pas forcément compte.
2. expérimenter un autre style de vie en pratiquant des activités manuelles et en exerçant des emplois saisonniers
Notre style de vie ici est complètement différent de celui qu’on avait en France donc de ce côté-là, l’objectif est presque rempli. Je veux continuer à faire du woofing pour essayer d’autres modes de vie dans différents coins d’Australie.
3. voir l’exotisme (kangourous, crocodiles, diables de Tasmanie, désert, été en janvier…) et l’insolite
On a déjà vu beaucoup de choses mais il y a encore beaucoup de choses à voir, trop même. Je n’ai toujours pas vu le désert, des diables de Tasmanie, des crocos, des émeus et dromadaires en totale liberté…
4. vivre des expériences nouvelles (prendre l’avion, faire du surf…)
L’avion, c’est fait, le surf pas encore… Si j’avais su qu’on aurait ce froid maintenant, j’aurais essayé plus tôt… Et j’ai aussi envie d’essayer la plongée, aller dans des grandes fermes vraiment isolées pour vivre des expériences vraiment australiennes, pourquoi pas essayer (pour le fun) de chercher de l’or ou des pierres précieuses et plein d’autres choses.
5. avoir un contexte particulièrement intéressant pour la pratique de la photographie et du web
Pour le web, ça me gonfle toujours autant qu’avant… Pour la photo, c’est idéal ici vu tout ce qu’il y a à photographier mais le temps passe tellement vite que je ne peux pas souvent me poser, bien regarder ce qu’on a pris en photo, comparer, réfléchir à comment améliorer les choses… En France, avant de partir, je pensais que j’aurais plein de temps pour faire plein de choses vu que je n’aurais plus de séries à regarder le soir, plus d’ordi fixe avec un bon fauteuil qui me ferait de l’œil… mais en fait, entre les diverses tâches quotidiennes qui sont plus longues (douche, cuisine…) et le fait qu’on est souvent fatigué le soir avec nos journées bien chargées, je n’ai pas tant de temps que ça au final. Comme je l’ai déjà dit sur le blog, il faudrait des journées de plus de 24 heures.

LUCIE :
Mes objectifs de départ, les voilà :
1. gérer un projet d’une certaine envergure de sa conception à sa mise en œuvre
Certaines choses n’ont pas fonctionné comme je l’avais espéré et je voudrais faire bien plus de choses que ce qu’on a le temps de faire mais, globalement, je suis plutôt fière. Cette expérience me sera sans aucun doute utile pour la suite de ma vie professionnelle.
2. enrichir mon expérience de vie par le voyage (autre mode de vie) et la découverte (faune, flore, climats, paysages et civilisations…)
Objectif atteint !
3. pratiquer la langue anglaise en immersion pour me perfectionner à l’oral
Je pense être plus à l’aise qu’avant mais mon séjour pourrait m’être bien plus profitable. Je pense qu’on va faire plus de woofing pour se confronter plus souvent à l’anglais. On a passé des évaluations au début de notre voyage pour pouvoir mesurer notre progrès ensuite. On vous tiendra au courant. (si on n’a pas trop honte des résultats…)
4. élargir la palette de mes compétences, notamment en écriture, rédaction et photographie, grâce à une diversité de sujets originaux
L’écriture, je n’ai pas trouvé un seul instant pour m’y remettre ! Saladolar me permet de travailler mon aptitude à la rédaction quand il me souffle ses articles pour notre journal de voyage mais je n’ai pas réussi à me dégager du temps pour rédiger mes propres articles de carnets de voyage. Pourtant, des sujets, j’en ai plein ! Pour l’instant, ils m’ont surtout servi en photographie : je crois que je me suis un peu améliorée sur les plans techniques et artistiques mais il me reste encore une belle marge de progrès !

Maintenant que vous êtes sur place, est-ce que vous vous êtes fixé de nouveaux objectifs ?

LUCIE : Oh, non, j’en ai bien assez avec ceux du début ! Je veux maintenir ceux qui marchent bien et trouver les moyens de réaliser ceux qui ont du plomb dans l’aile : l’anglais, l’écriture et la photographie.

CHRIS : On n’a pas vraiment de nouveaux objectifs mais par contre on va changer un peu la façon de les atteindre. On va faire plus de woofing dans des fermes atypiques. Nos deux expériences font partie de mes meilleurs souvenirs en Australie. C’est à ce moment-là que j’ai le plus pratiqué l’anglais et que je trouve avoir vraiment découvert un côté de l’Australie que je voulais voir.

Si on vous propose un boulot sérieux, à temps complet et à la hauteur de vos qualifications et s’il vous est offert l’opportunité d’immigrer pour de bon en Australie, le ferez-vous?
Si oui, dans quelle ville ou région déciderez-vous d’habiter?
Si la réponse est non, quelles sont les raisons ou la raison?

CHRIS : Ça n’a jamais été mon but de m’installer en Australie mais juste d’avoir une expérience de vie complètement différente. Je ne cherche pas de boulot sérieux ici et on n’essaye pas particulièrement de remplir les conditions pour prolonger notre visa d’un an. J’ai toujours envie de rentrer en France après cette expérience pour plein de raisons dont j’ai déjà parlé avant : ma famille, les Ardennes, la cuisine française… Je doute qu’un super boulot me fasse changer d’avis.

LUCIE : Ah, puisqu’on en parle… On travaille, en ce moment, à la réalisation de notre CV. L’évolution de nos finances nous contrarie un peu alors on veut tenter de trouver du travail par d’autres méthodes. Les Australiens ne veulent pas travailler dans l’agriculture parce qu’ils trouvent ça dur et mal payé. Nous, ça ne nous dérange pas de faire les vendanges pour 20$ de l’heure mais le souci c’est que ça ne dure pas assez longtemps et, surtout, qu’on n’est pas les seuls à postuler ! Alors on tente une autre approche : décrocher un emploi qualifié. On prépare ça pour Melbourne et Adélaïde. Juste pour voir… Mais, non, je n’ai pas envie d’émigrer pour de bon en Australie. Je ne sais pas pourquoi… Peut-être l’appel de la forêt ardennaise !

Route

Est-ce que vous êtes satisfaits ? Un peu déçus ? Est-ce que vous souhaiteriez prolonger l’expérience pour aller plus loin ?

LUCIE : On a commencé à préparer notre voyage presque un an avant notre départ alors, forcément, on a eu tout le temps de rêver un peu trop… Je suis déçue que les jours ne durent que 24 heures parce qu’il y a tant de choses que j’aimerais faire que je suis obligée de réviser mes projets. Je suis quand même contente de ce qu’on a déjà accompli. C’est à la fois pour mes déceptions et pour mes satisfactions que j’ai envie de prolonger l’expérience. Il y a encore beaucoup à apprendre !

CHRIS : Il y a des choses que j’aurais préférées qu’elles soient différentes comme venir en Tasmanie en été, avoir commencé le woofing beaucoup plus tôt… mais bon, on apprend sur le tas et on fait avec nos erreurs. À part ça, je suis plutôt content de ce voyage qui nous réserve toujours de bonnes surprises (qui compensent bien les mauvaises). J’ai bien envie de prolonger l’expérience pour aller voir le nord de l’Australie et surtout aller dans les ranchs au fin fond de l’Australie.

39 commentaires à Interview : 3 mois de voyage

  1. Flore, le 29/04/2013 23:47:05 +10:00

    Décidément on ne pense qu’à jouer: maintenant je suis en train de chercher qui a bien pu souffler telle ou telle question à Saladolar! (je dis ça mais j’avoue que je n’ai pas encore trouvé le temps de chercher les kangourous…)
    Très sympa cette interview, vos réponses sont très complètes, dignes de National Geographic : l’objectif rédaction est plutôt bien atteint je trouve!

    1. JSP1 Montébran, le 30/04/2013 05:07:17 +10:00

      On en a vue à Waliby et aussi on aurait pu les regarder d’en haut dans le Vampire ou le Cobra.

    2. La gélinotte, le 30/04/2013 06:09:59 +10:00

      y’en a une que tu as déjà trouvé

    3. Lucie, le 30/04/2013 19:28:39 +10:00

      merci !

  2. Delphine, le 29/04/2013 23:55:50 +10:00

    Coucou ,
    Je n’ai pas posé de questions (pas eu le temps) mais toujours aussi contente de vous lire !!!
    J’attends le prochain jeu !!
    Bisous à tous les 3

    1. Lucie, le 30/04/2013 19:11:22 +10:00

      message reçu ! :-)

  3. Michelle, le 30/04/2013 04:33:03 +10:00

    Merci de tout cœur d’avoir accepté cet interview de Saladolar et de nous avoir fait partager vos impressions sur ce voyage. Vos réponses très nettes, très claires, très franches ont bien éclairé ma lanterne et surement celles de beaucoup d’autres.
    Bon courage pour la suite de votre voyage, avec, je l’espère tout comme vous, une immersion presque complète avec les gens du cru pour pouvoir améliorer la langue anglaise, et connaitre davantage leurs coutumes.
    Je suis de tout cœur avec vous trois, je pense beaucoup à vous, et je vous embrasse bien fort.

  4. JSP1 Montébran, le 30/04/2013 04:56:44 +10:00

    Ce qui serait drôle ce serait que vous accomplissiez les même objectifs dans les Ardennes comme ça vous pourrez encore continuer votre blog
    1) la compréhension du patois (met la boule dans le feu)

    2)voir tous les animaux Ardennais et les prendre en photo

    3)……

    1. Lucie, le 30/04/2013 19:27:36 +10:00

      Ah, le 1), je le sais ! Ca veut dire « mets le pain dans le four » !

      Le 2)… oula, tu sais combien il y a d’animaux dans les Ardennes ? On ne pourrait pas tous les voir mais c’est vrai que ça ne me déplairait pas de faire de l’affut aux blaireaux ou de partir à la recherche des coucous… Toi, ça te tenterait ?

      Par contre, ce blog, c’est que pour l’Australie !

  5. La gélinotte, le 30/04/2013 06:08:45 +10:00

    Je vois que vous ne vous ennuyez pas, on s’en doutait un peu, lorsque vous écrivez tout à l’air d’aller tout seul ou presque. En tout cas moi je ne m’ennuie pas en lisant vos articles. Et quelques personnes me le disent aussi dommage, qu’elles n’osent pas le faire, elles mêmes. Elles sauraient mieux dire leur ressenti que moi, qui envie votre bagou.

    1. Lucie, le 30/04/2013 19:30:31 +10:00

      Ouf ! Souvent, on se dit que Saladolar a la langue trop pendue… Heureusement qu’on peut lire ses articles en plusieurs fois !

    2. Lucie, le 30/04/2013 19:33:29 +10:00

      Ah, oui, ça, c’est dommage. Commentez, commentez ! Partagez vos impressions pour nous dire ce qui vous plait, ce qui ne vous plait pas et ce que vous voudriez savoir ! Saladolar, Chris et moi on aime connaître vos avis !

  6. Michelle, le 30/04/2013 18:23:49 +10:00

    Je me doute bien que le voyage n’est pas terminé, et que nous allons encore apprécier votre parcours, vos impressions, vos photos.
    S’il vous plait, ne vous approchez pas des crocos sauf s’ils sont transformés en sacs à main ou en chaussures, car il parait qu’ils apprécient tout particulièrement la chair de sanglier.
    Nous voulons tous et toutes garder notre reporter favori, et continuer de lire vos aventures.
    Les serpents à éviter aussi, même en photo je les ai en horreur.

    Bisous

    1. Chris, le 01/05/2013 15:15:24 +10:00

      Une petite dent de croco me tente bien mais on va éviter de se la jouer Crocodile Dundee quand même ;-). On ne les regardera que de loin et certainement dans un parc à touriste… Et j’éviterai de leur donner à manger à la main :-).

  7. Michelle, le 30/04/2013 20:56:52 +10:00

    Coucou JSP je suis aussi nulle en patois ardennais qu’en comptage de kangourous.
    1) j’aurais dis « mettre le bois dans le feu: la boule….sous entendu le bouleau
    2) quand aux animaux de nos forets, c’est indéfinissable, et les oiseaux idem. Chaque année on en voit des nouveaux.

    1. JSP1 Molière, le 01/05/2013 22:01:21 +10:00

      ha fin « met la boule dans le feu « c’est plutot du patois Montébran .
      mais je pense que Saladolar dervait quans même s’intérréssé à mon idée afin de ne pas être au chomage en rentrant .Parceque un chroniqueur qui n’a rien a dire c’est pas très drole pour nous et pour lui.
      Alors vive Chroniques des Ardennes.

      1. Chris, le 07/05/2013 11:53:59 +10:00

        Il aura tellement de choses à raconter à ses amis de la forêt que je pense qu’il fera une petite pause dans ses chroniques à son retour :-).

  8. Michelle, le 01/05/2013 02:54:27 +10:00

    Coucou Saladolar, dis donc, je n’avais pas remarqué que tu avais chaussé tes lunettes pour interviewer Chris et Lucie. Tu fais hyper sérieux comme ça, et terriblement intello.
    Dis bien à Lucie que tout nous plait dans ton reportage, et que tout ce qu’ils font est très très bien et très courageux. Dis lui bien aussi que grâce à ta langue bien pendue, nous nous régalons beaucoup en lisant vos aventures à tout les trois.

    PS: tâches d’excuser mes fautes , c’est toujours quand j’ai envoyé le message que je m’aperçois que parfois il y en a une ou deux qui se sont glissées dedans. Promis, je vais essayer de faire plus attention.

    1. Lucie, le 01/05/2013 15:04:24 +10:00

      Saladolar m’a tout répété en ajoutant « Tu vois bien ! » et en plus il était fier de son air « terriblement intello » le sacripant. Je crois bien qu’il commence à prendre la grosse tête !

  9. Michelle, le 01/05/2013 16:52:10 +10:00

    Chers aventuriers,
    Bonne fête du 1er mai. Ne perdez pas votre temps à chercher du muguet en Australie….mais au fait, est ce que cette plante pousse là-haut ? De toute façon, rassurez vous, bien malin quiconque en trouvera un brin dans les sous bois ardennais. Il a fait trop froid, la nature a pris du retard.
    Pensées affectueuses, et j’imagine sans peine notre Saladolar se redressant tel un Milord devant les compliments. Il faut reconnaitre qu’il les mérite bien. Biz

    1. Chris, le 07/05/2013 11:59:55 +10:00

      Pour le muguet, aucune idée. En tout cas, on n’en a pas vu mais de toute façon, ce n’est l’époque.
      Ici, le 1er mai, ce n’est pas la fête du travail mais un jour comme les autres. Tous les états ne font pas la fête du travail et quand ils la font, ce n’est pas à la même date donc je ne sais pas si on aura l’occasion d’en profiter… mais de toute façon, un jour non travaillé, ça ne nous arrangera pas lorsqu’on aura trouvé un peu de boulot.

  10. marie-Jeanne, le 01/05/2013 23:22:47 +10:00

    Aujourd’hui, 1er mai, c’est la fête du Travail et pourtant ce n’est pas la fête pour nos aventuriers qui doivent gérer tous les aléas de leur vie de bohême et qui doivent s’endurcir en prenant des douches froides à l’occasion:-)
    Côté pratique,Lucie,je pense que Christophe a raison: si tu peux te séparer de ton grille-pain et de tes quatre, vous aurez plus de place pour stocker du bois:-)
    La Gélinote parle du patois Montébran mais on peut lire dans l’interview du patois de Chris:«à des fois»cité à 3 reprises.(ex: c’est un peu la galère à des fois.)
    Par contre, je trouve Lucie très philosophe: on dort avec l’infini de l’imaginaire pour nager dans les rêves…N’est-ce pas beau?
    Sur ce, bonne continuation à nos australiens et en ce jour du 1er mai, bon anniversaire à Flore:-)

    1. Chris, le 07/05/2013 12:01:51 +10:00

      Faut que je sois en Australie pour apprendre à parler français :-). Je ne savais pas que ce n’est pas du bon français.

  11. FilOse, le 01/05/2013 23:59:22 +10:00

    Saladolar, tu as eu la bonne idée d’avoir pensé à interviewez tes maitres après un périple de 3 mois. De ce fait, nous avons un aperçu des difficultés, que rencontres tes maitres, qu’ils s’adaptent de jour en jour.

    Après toutes ces épreuves, de retour en France, un logement de 20 m2 va vous paraître d’un grand confort.

    Je vois aussi, qu’il y a plus positif que d’épreuves, alors bonne continuation à vous trois.

    1. Sophie, le 07/05/2013 06:16:45 +10:00

      Déjà prêt pour un nouveau déménagement Papa ? ;-)

    2. Chris, le 07/05/2013 12:03:15 +10:00

      Houla non, je crois qu’après ce manque d’espace pendant si longtemps, je vais avoir besoin de beaucoup d’espace :-).

  12. JSP1 Molière, le 02/05/2013 04:41:37 +10:00

    C’est un fermier texan qui s’en va passer des vacances en Australie. Il en profite pour rencontrer des agriculteurs et des éleveurs du cru et parler un peu technique avec eux. Au cours d’une balade dans les champs, l’Australien dit à son collègue :
    - Alors, des champs de blé aussi grands, est-ce que vous en avez par chez vous ?
    Le Texan :
    - Oh ben ouais ! Les nôtres sont facilement 5 fois plus grands !
    Un peu plus tard, alors qu’ils sont dans le ranch, l’Australien lui montre le troupeau de bovins.
    Le Texan s’empresse de dire :
    - Chez nous, nos bêtes sont facilement deux fois plus lourdes que vos boeufs !
    Un peu écoeuré, l’Australien décide de ramener le Texan à son hôtel, lorsque sur la route, ils croisent une centaine de kangourous. Le Texan demande :
    - Hé, mais qu’est-ce que c’est que ça ?
    Et l’Australien incrédule :
    - Quoi ? Alors comme ça vous n’avez pas de sauterelles au Texas ?

    C’est bien ?
    Ce serait drôle que vous nous racontez des blagues Australienne.

    1. La Gélinotte, le 03/05/2013 16:50:57 +10:00

      Non, non JSP1, justement il faut qu’ils le relèvent notre niveau. Continuez ainsi.

    2. Chris, le 07/05/2013 12:07:43 +10:00

      Le problème avec les blagues australienne, c’est qu’il faudrait déjà qu’on les comprenne… Ce n’est pas la chose la plus simple à comprendre dans une langue étrangère.
      Mais si on en entend une et qu’on la comprend, je ferai partager… et peut être même en anglais :-)…
      En tout cas, je n’avais encore jamais entendu cette blague :-).

  13. Michelle, le 02/05/2013 19:00:06 +10:00

    Très bien ton histoire JSP, l’australien à eu la répartie face à ce texan prétentieux. Espérons que Chris et Lucie ne tomberont pas sur un nuage de ces « sauterelles » là, ça pourrait faire mal au 4×4.

    1. Chris, le 07/05/2013 12:11:26 +10:00

      Avec notre pare-sauterelles, notre 4×4 est bien protégé :-) mais je préfère quand les éviter, ces petites bêtes là…

  14. Michelle, le 05/05/2013 04:42:26 +10:00

    Ce 4 mai dans les Ardennes, je pense bien à vous. Il a fait beau aujourd’hui et on nous annonce encore un beau dimanche demain. Si seulement nous pouvions vous faire partager ce soleil. J’espère que tout se passe bien à Hobart et que vous découvrez encore et toujours de belles choses: (animaux, monuments, coutumes, paysages…).
    A l’heure ou je vous écris vous êtes peut être dans les bras de Morphée. Alors, bonne nuit les petits.
    Bisous à tous les trois.

  15. JSP1 Molière, le 06/05/2013 04:00:17 +10:00

    Quel inconvénient de cette nouvelle technologie (le NET comme ils disent tous) à cause du manque d’antenne le réseau n’est nul présent dans la contrée ou sont en ce moment Lucie Chris et Saladolar.

  16. Michelle, le 06/05/2013 06:50:46 +10:00

    Merci pour le renseignement JSP, si les nouvelles n’arrivent pas, on ne s’inquiètera pas comme ça. On saura que la route des aventuriers les a conduit dans un coin perdu, juste ravitaillé par les corbeaux ou les mots antenne et Net appartiennent encore au futur. ça viendra, tu sais il est des coins de France ou ce n’est pas mieux.

  17. JSP1..., le 07/05/2013 02:37:31 +10:00

    Oui je suis bien placé pour le savoir mais encore aurait il fallu que nos explorateurs nous préviennent de leurs coupures avec internet. J’espère que dorénavant il en sera ainsi j’ai quand même cru qu’ils avaient regagnés la prison.

    1. Chris, le 07/05/2013 12:15:29 +10:00

      Comment peut on vous prévenir qu’on n’a plus internet alors qu’il nous faut internet pour vous prévenir ?

  18. Sophie, le 07/05/2013 06:20:25 +10:00

    Ouais ouais, je pense que vous l’avez fait exprès de partir avant notre déménagement !!! :-p

    Et sinon pour Louis, ne vous inquiétez pas, il se perfectionne pour vous faire galoper et tourner en bourrique dès que vous rentrerez !!!

    très bien votre interview ! vous l’envoyez à la semaine des ardennes ?

    Bonne continuation et bon courage pour la période hivernale !

    1. Chris, le 07/05/2013 12:17:49 +10:00

      Ou alors, vous avez fait durer vos travaux trop longtemps pour ne pas nous avoir dans les pattes ;-).

      On n’a plus de nouvelle de la Semaine des Ardennes…

      Et bien qu’il ne fait pas chaud, ce n’est pas encore la saison hivernale mais juste la saison automnale… Et heureusement, on ne passera pas la saison hivernale en Tasmanie :-).