Adelaïde

Posté par le 9 juin 2013 (du 28/05/2013 au 03/06/2013)
Une rencontre au centre ville

Une rencontre au centre ville

Saladolar se fait encore désirer… je vais donc vous parler d’Adélaïde moi-même.

Nous sommes entrés dans Adéalïde le jour suivant notre rencontre avec le Bunyip. Contrairement aux autres grandes villes, nous n’avons pas passé beaucoup de temps pour prendre nos repères. Nous avions trouvé sur Internet plusieurs informations très intéressantes. Nous savions qu’il y avait un parking à coté d’une grande plage (« Semaphore Beach &raquo) où nous pouvions dormir. Dans le même quartier, il y avait un lavomatique et une bibliothèque pour recharger nos ordis, piles, appareils photos et pour aller sur Internet sans utiliser notre téléphone. Nous avions aussi appris comment aller au centre ville : à une dizaine de kilomètre de la plage, il y a un parking à 2$ la journée (ou un autre gratuit si on reste moins de trois heures) juste à coté d’un tramway gratuit pour aller au centre ville.

Pour notre premier jour, nous nous sommes contentés de découvrir la plage et notre nouveau lieu de résidence temporaire : le parking à coté. La plage était immense. Nous avions un beau soleil et il faisait même plutôt chaud. Pas assez pour ressortir les bermudas mais c’était beaucoup plus plaisant que ce que nous connaissions depuis quelques temps ! Nous nous sommes promenés sur la plage toute l’après midi et nous avons ramassé plein de coquillages. Nous avons marché jusqu’à une jetée où nous avons regardé le coucher de soleil. Au fur et à mesure que le soleil descendait vers l’horizon, la température diminuait et Lucie commençait à avoir froid (pour changer…). Nous avons donc rejoint notre 4×4 en découvrant au passage un endroit où nous pouvions remplir nos bidons d’eau. L’eau avait un petit arrière goût de mer mais elle était potable.

Plusieurs restaurants partageant les mêmes tables

Plusieurs restaurants partageant les mêmes tables

Le lendemain, nous avons été découvrir le centre ville en utilisant le tram gratuit. Adélaïde est une ville beaucoup plus agréable que Melbourne, elle nous a semblé plus vivable, moins stressante. Les rues sont moins encombrées. C’est sûrement dû à sa taille : elle ne compte que 1,2 millions d’habitants contrairement à Melbourne qui en compte plus de 4 millions. Nous avons commencé par visiter un très grand marché couvert en centre ville : l’Adelaide Central Market. Nous avons été agréablement surpris de voir des prix intéressants sur certains légumes (notamment des tomates à moins de 2$ le kilo au lieu des 5 à 7 $ habituels !). J’ai espéré qu’il en serait de même pour le fromage mais mes espoirs n’ont pas duré longtemps… tous les fromages étaient à plus de 40$ le kilo, comme en grande surface. En allant de la station de tram au marché, nous étions passés par le quartier chinois et comme nous commencions à avoir faim, nous y sommes retournés pour manger. Nous sommes rentrés dans un hall avec plein de restaurants (ou plutôt fastfoods) autour qui se partageaient le même espace avec tables et chaises pour manger au centre (c’est classique en Australie, les enseignes concurrentes se regroupent aux même endroits… on trouve ainsi facilement deux supermarchés concurrents l’un à coté de l’autre). Nous nous sommes approchés d’un des restaurants et tout de suite, on nous proposait une offre alléchante : 5$ l’assiette au lieu de 6$50. Il y avait un autre restaurant chinois pas très loin et d’après ce qu’on a vu, ils se livraient une guerre sans merci pour attirer les clients. En entrant, l’autre restaurant nous faisait signe mais j’avais pensé que ce n’était pas pour nous alors que si. Ils voulaient nous attirer pour nous proposer le même prix… Bref, nous sommes revenus plusieurs fois durant les après midi suivants pour profiter de ces assiettes au prix intéressant. Nous avons fini notre journée en découvrant les douches grand luxe de la station de bus.

Durant les trois jours suivants, la pluie nous a rejoints et nous avons passé beaucoup de temps à chercher du boulot. Nous avons passé un après midi à la bibliothèque pour rédiger nos CVs en anglais à la mode australienne. Nous avons postulé à tout ce qui nous semblait à notre portée (nounou, travail de ferme, une étude sur le sommeil…) et aussi à des annonces qui étaient plutôt flou sur le travail à faire… Nous avons eu peu de réponse et dans les quelques réponses, il y avait des choses louches (on me demandait de vendre des montres d’un prêteur sur gage anglais avec mon compte ebay en Australie…), des réponses négatives et des peut-être (qui, d’après notre expérience, signifie que nous n’avons presque aucune chance d’avoir le boulot mais que les employeurs veulent nous garder pas loin au cas où…). Avec Lucie, nous n’étions pas d’accord sur la suite de notre voyage : elle voulait continuer à chercher du boulot car on nous avait dit que c’était facile de trouver des petits boulots en ville et moi, je voulais partir directement en woofing pour découvrir l’Australie plutôt que subir les employeurs qui font ce qu’ils veulent de nous en sachant qu’il y a beaucoup de monde qui cherchent du travail désespérément.

Une exposition de minéraux au South Australian Museum

Une exposition de minéraux au South Australian Museum

Entre plusieurs demandes de boulot, nous avons été visiter le musée de l’Australie Méridionale (South Australian Museum). Il y avait beaucoup de choses à voir dont une galerie complète sur les aborigènes avec de nombreux outils, armes et bijoux exposés. Il y avait aussi de nombreux animaux empaillés, une exposition de photos du ciel, une galerie avec des tableaux (que nous n’avons que survolée) et une autre sur les minéraux. Nous y avons notamment vu de nombreux minéraux collectés dans les mines en Australie et dans les mines à proximité d’Adélaïde.

Truffles, Horatio et Oliver

Truffles, Horatio et Oliver

Le dimanche après midi, alors que Lucie continuait à postuler, elle a reçu un coup de téléphone d’un restaurateur de Coober Pedy, une ville dans le désert au nord d’Adélaïde que nous voulions visiter. Après un quart d’heure au téléphone, Lucie avait un boulot de serveuse dans un restaurant sous terre de Coober Pedy. Nous étions très contents d’avoir enfin trouvé un vrai boulot et en plus le restaurateur avait dit qu’il m’aiderait à trouver un boulot là haut et qu’il nous aiderait aussi avec la rego (sorte de vignette) de notre 4×4 qui expirait début juillet. Il fallait cependant faire quelques courses car Lucie avait besoin de pantalons noirs, de chemises blanches et de chaussures noires. Nous avons donc été acheter tout ça le lendemain ce qui nous a permis de découvrir une autre rue du centre ville. Il y avait de nombreuses œuvres d’art au centre de la rue et ça aurait été dommage de les louper. Nous avons ainsi fait la rencontre de Truffles, Horatio, Oliver et Augusta, quatre gorets en bronze qui passaient par là. Saladolar a tenté de communiquer mais en vain…

Nous avons quitté Adélaïde le mardi pour Coober Pedy, à plus de 900 kilomètres au nord. A cause de ces recherches de boulot, nous n’avons pas beaucoup profité d’Adélaïde bien qu’on y soit resté presque une semaine.

9 commentaires à Adelaïde

  1. chris du 08, le 10/06/2013 00:27:34 +10:00

    Reportage vu à la télé (il y a 2 ou 3 mois) sur Coober Pedy réputée pour ses mines d’opale et ses maisons troglodytes. Cette fois vous ne devriez plus avoir froid !
    No speaking with french pig ? Les gorets d’Aussie seraient-ils comme certains habitants, une méfiance plus ou moins forte vis à vis du Frenchie ? Dans votre coin est ce qu’il est aussi question du « french shopping » en raison de vols répétés faits par certains de nos compatriotes ?
    Dimanche pluvieux sur les Ardennes. Bon courage à vous. Christine du 08.

    1. Lucie, le 10/06/2013 18:41:39 +10:00

      Il fait moins froid à Coober Pedy qu’à Adélaïde, ça c’est sûr ! On a atteint et même parfois dépassé les 20°C. Ça fait plaisir de pouvoir rester en T-shirt.

      On n’a jamais rencontré de français installé en Australie et on n’a remarqué aucune méfiance. On croise tout le temps et partout des français qui voyagent mais on n’en a jamais vu voler quoi que ce soit. Quant à l’expression du « french shopping », on l’a découverte en même temps que vous, en cliquant sur le lien de Maryse. Jusqu’ici, on n’avait même pas idée de cette rumeur. Depuis, on y pense beaucoup et on se pose des questions.

      Ce qu’on sait, par contre, c’est que c’est très compliqué de trouver un boulot dans les récoltes et que le garder dépend bien moins de notre sérieux que du bon-vouloir de notre employeur. On est une main d’œuvre abondante, bon marché, « jetable » et « remplaçable » à l’envi. Du coup (et c’est un avis personnel) je ne serais pas étonnée que certains voyageurs n’aient pas assez d’argent pour vivre honnêtement jusqu’à la date de leur billet de retour en France. Je pense aussi qu’il y a quelques idiots qui se conduisent mal par simple bêtise mais, ça, c’est encore autre chose.

  2. La Gélinotte, le 10/06/2013 01:18:44 +10:00

    Ce sont des gorets habitué à se faire nourrir dans l’rang que vous nous montrez là, et qui ont perdu leur instinct sauvage, normal qu’il n’ait pas reconnu Saladolar.

  3. Michelle, le 12/06/2013 03:16:46 +10:00

    Saladolar boude encore un peu, mais comme je l’ai flatté dernièrement il continue -pour notre plus grand bonheur à tous- de poser sur la photo qui précède l’article, et il est très photogénique et expressif.
    Un peu occupée pour le moment je n’ai pas eu trop le temps de venir commenter l’article sur Adélaïde, mais je prends toujours le temps de voter chaque jour (sur plusieurs ordis le lundi au club), et j’ai pu constater que vous avez pris de l’avance.
    A demain…surement. Bisous

  4. Michelle, le 13/06/2013 04:03:47 +10:00

    Si j’ai bien compris, des dépenses vestimentaires pour rien puisque le restaurateur avait embauché quelqu’un à la place de Lucie. Pffff et en plus de ça, pour ce travail fantôme, il vous a fait quitter Adélaïde plus vite que prévu alors que vous aviez encore tant de belles choses à vivre et découvrir.
    Grâce à votre débrouillardise, vous arriver à vivre en essayant de dépenser le moins possible, mais bon ça ne suffit toujours pas, un bon travail pour remplir l’escarcelle serait le bienvenu. Gardez courage et espoir, vos efforts finiront par aboutir. Je croise les doigts pour vous.
    Je vois que Saladolar à voulu lier connaissance avec ses congénères domestiques, mais apparemment ces derniers n’ont pas été trop bavards voir même un peu distants. Les pauvres, ils en ont surement moins à raconter que notre sanglier Ardennais qui lui au moins roule sa bosse et voit du pays.
    Je suis contente de savoir que vous souffrez moins du froid là ou vous êtes qu’en Tasmanie, même si les températures et le temps sont parfois bien changeants.
    J’espère aussi que Saladolar est remis de ses émotions, et que le prochain article sera rédigé de sa patte.
    Gros bisous aux 3 baroudeurs, et tous mes encouragements, vous lez méritez !

  5. Michelle, le 13/06/2013 18:41:24 +10:00

    Et zut !!! c’est toujours quand le message est parti qu’on s’aperçoit qu’il contient une faute…..n’hésitez pas à corriger car une fois lancé, impossible de revenir dessus. C’est pas glop !!!

    1. Lucie, le 14/06/2013 21:51:33 +10:00

      Ah, ça, je m’en charge ! Et avec plaisir, comme d’habitude ! :-D

      1. Michelle, le 15/06/2013 17:01:01 +10:00

        Ah merci Lucie, ça me rassure, j’essaierais de faire attention, mais parfois ça échappe à l’œil. Bisous

  6. La Gélinotte, le 14/06/2013 19:47:02 +10:00

    Coucou, j’ai reçu mon colis, sous mon pseudo (pas de nom, ni de prénom), fortiche le facteur, le pseudo me correspond bien alors… (c’est moi qui l’ai choisi…)

    Je n’ai pas accès à « laisser un commentaire » du jeu, c’est pour ça que j’écris sur cette article.

    J’attends ce soir pour ouvrir le colis en « famille » l’après midi va être longue.

    Maintenant, il va falloir lancer les invitations pour faire gouter cette « fameuse » spécialité Australienne.